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Comment se protéger du moustique tigre ?

Conseils pour éviter les piqures de moustiques tigres

La meilleure protection contre le moustique tigre, c’est de supprimer ou vider tous les endroits et objets pouvant contenir de l’eau de pluie afin d’empêcher les femelles de pondre et de proliférer dans votre jardin. Moins il y aura d’eau stagnante autour ou à l’intérieur de votre maison, moins il y aura de moustiques tigres. (voir notre article « Comment lutter contre le moustique tigre ?« )

A l’intérieur, il faut empêchez les moustiques tigres de rentrer :

  • Il faut aménager votre habitation en mettant des moustiquaires aux fenêtres ou portes donnant sur l’espace extérieur, celles couramment utilisées pour aérer, etc.

  • Utilisez un ventilateur : cela permet d’éloigner les moustiques qui sont dérangés par le vent produit.

A l’extérieur :

  • Il faut porter des vêtements clairs, longs et amples,

  • Lorsque vous vous baladez avec votre bébé, utilisez une moustiquaire de poussette  (non- imprégnée d’insecticide car elle peut entrer en contact avec la bouche de l’enfant).

Attention, l’usage répété de produits répulsifs contre le moustique (insecticides) n’est pas recommandé, sauf pour se protéger dans un pays où sévissent des maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika , ou bien lorsqu’un cas exceptionnelle d’une épidémie locale serait annoncée par l’ARS.

En cas de piqûre, soyez attentifs à la surinfection par grattage.

Quid des produits anti-moustiques

Pour éviter les piqures de moustique, il n’existe malheureusement pas de solution miracle sans risque pour la santé.

Protection personnelle :

  • Les sprays pour la peau à base d’huiles essentielles sont à durée d’efficacité courte (< 20 mn). Les huiles essentielles peuvent aussi causer des irritations cutanées et une certaine sensibilité de la peau au soleil ; elles peuvent êtres facteur d’allergie et quelques fois toxiques. Chez l’adulte, elles sont à manipuler avec attention et ne sont pas recommandées chez le jeune enfant. Pensez à demander conseil à votre pharmacien pour en faire un usage éclairé.

  • Les bracelets anti-insectes sont peu efficaces et ont un effet très localisé. Attention, ils présentent aussi un risque de contact avec la substance biocide

A l’intérieur :

  • La prise électrique de diffusion d’insecticide a un périmètre d’action limité et génère une diffusion en continue de biocide ce qui n’est pas souhaitable.

  • Le spray ambiant insecticide aura une efficacité très relative et présente les mêmes risques des huiles essentielles exposés plus haut pour les plus jeunes.

  • La bombe aérosol contenant un biocide à base de pyréthrinoïdes est efficace mais son usage est à restreindre à des situations spécifiques d’infestation forte dans une pièce ou lors de voyages en zones tropicales infestées.

A l’extérieur :

  • Les plantes tels que géranium, thym, citronnelle, lavande, qui sont vendues comme répulsives, ont une efficacité relative qui n’empêche pas toujours les moustiques d’aller piquer.

  • Les lampes bleue, à UV ou les appareils sonores à ultrasons, ne semblent malheureusement pas efficaces selon la plupart des essais réalisés par des associations de consommateurs.

  • Les rubans, les papiers et autocollants gluants sans insecticide ne sont pas sélectifs et tuent quantité d’insectes non-ciblés.

  • Le serpentin fumigène est à réserver strictement à un usage extérieur hors de  la présence de jeune enfant du fait des émanations de fumées et du risque de brûlure.

Dans quel cas le moustique tigre présente un risque pour la santé ?

Quand il vient de piquer une personne porteuse de la maladie, le moustique tigre est vecteur de virus et peut transmettre la dengue, le chikungunya ou le Zika

Pour l’instant, en Nouvelle-Aquitaine, l’ARS en collaboration avec Santé publique France et les médecins de la région, arrive à stopper le risque d’épidémie très rapidement, dès qu’un individu porteur de ces maladies revient de zone infectée (on appelle cela, un « cas importé » de dengue, chikungunya ou Zika).

À ce jour grâce aux mesures mises en place, aucune personne n’ayant pas voyagé n’a été contaminée par ces maladies (on appellerait ça un « cas autochtone »). La vigilance de tous les voyageurs est toutefois essentielle pour éviter l’apparition de ces maladies en métropole.

Plus d’informations sur  www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr et  www.signalement-moustique.fr